Le bonus-malus reflète votre bon comportement sur la route. Ainsi, votre malus augmentera si votre responsabilité est engagée lors des sinistres. Dans ce cas, on parle de majoration de prime. Dans le cas contraire, vous avez droit à un bonus. Mais dans la réalité, qu’est-ce que cela signifie ? Comment peut-on estimer l’impact du bonus sur notre cotisation d’assurance ?
Le bonus-malus : le principe
Le calcul des bonus-malus s’effectue selon les modalités du code des assurances. Le bonus consiste à réduire les cotisations tandis que le malus consiste en une majoration. La réduction et la majoration ont pour base le tarif référence défini par l’assureur. Si donc l’assuré en fonction de sa conduite est victime ou non d’un accident, l’assureur multiplie la cotisation par le coefficient qui correspond au malus ou au bonus. Le coefficient de base est 1. Il s’agira de malus si la valeur du coefficient est supérieure à 1 et de bonus si cette valeur est inférieure à 1. Il est compris entre 0,50 à 3,50. En absence d’accident, une réduction de 5 % est appliquée au coefficient de bonus-malus.
Comment s’effectue le calcul du bonus-malus en assurance auto ?
Le mode de calcul du bonus est très simple. Pour le faire, l’assureur tient compte des sinistres des douze derniers mois. Lorsque la responsabilité de l’assuré est complète dans un accident, il écope d’une majoration de 25 % du coefficient précédent. Chaque fois que cela se produit à nouveau, l’assureur procède à la majoration de 25 % sur le coefficient. Mais si le client n’est en rien responsable de l’accident, il ne subit aucun malus.
Lorsque la responsabilité est partagée entre deux conducteurs en cas d’accidents, le malus est de 12,5 % sur le malus pour chacun. Pour les mauvais conducteurs, il est possible d’atteindre un malus maximal. S’ils cumulent les accidents responsables durant la même année, ils peuvent augmenter conséquemment leur malus de 350 %.
Le mode de calcul du bonus-malus de départ
En tant que conducteur, le coefficient de départ est égal à 1 au moment de souscrire votre premier contrat d’assurance. Dans ce cas, il y a deux cas de figure qui peuvent se produire. Dans le premier cas, le coefficient subit une diminution de 10 % en cas de bonne conduite au volant. En conséquence, le bonus-malus de l’année précédente est multiplié par 0,90. Dans le second cas, il y a une majoration de 30 % à chaque sinistre pour lequel la responsabilité de l’assuré est totale. Alors, le coefficient précédent est multiplié par 1,3.
Impact du bonus sur la cotisation
Lorsque le coefficient est à son niveau le plus bas, soit 0,5, il correspond à un bonus de 50 %. Si l’assuré passe treize ans sans accident, il paie sa prime demi-tarif. Ce bonus de 50 % est le bonus réglementaire maximum. Cependant, il existe des assureurs qui récompensent leur client exemplaire avec un bonus supplémentaire. A contrario, lorsque l’assuré se rend responsable d’un accident, il devient évident que son coefficient s’alourdit et aussi sa prime.
Lorsque vous atteignez le bonus maximal depuis trois ans, cela vous offre l’avantage de conserver votre bonus sans modification après votre premier accident responsable. Cet avantage n’est valable qu’une seule fois.